Les sectes...

Un culte se compose toujours, sans exception, d'actes rituels, qui sont accompagnés de paroles de circonstance et qui se rapportent à des interprétations mythologiques, à des récits, traditions, légendes, dogmes, conceptions de foi et directives idéologiques strictes, ainsi qu'à des préceptes, qui doivent être suivis d'une manière rituelle- cultiste. A cette occasion, le culte revêt souvent le caractère d'un théâtre rituel- cultiste, qui est aussi qualifié de "drame sacré" - surtout, si derrière tout cela se cache une foi sévère, et ainsi, également, une forme de fanatisme.

Il doit être clair que les rituels et les actes cultistes en découlant ne sont pas seulement centrés sur la religion, mais sont également sectaires, car partout où il y a du sectarisme, il y a aussi des rituels et des actes cultistes en résultant. C'est le cas pour chaque organisation terroriste; de la sorte aussi, pour Al Qaïda, pour le nazisme et pour d'autres groupes organisés et organisations de toute nature, qui ont des rituels propres et de la sorte, aussi, des actes cultistes propres. Il en est de même pour l'armée, car à elle seule, déjà, une bénédiction ritualisée du drapeau est un acte rituel-
cultiste, comme toutes les formes de salutation prescrites, la bénédiction d'armes et les chants à la gloire de la patrie ou d'un groupement, etc. ainsi que d'autres formes rituelles. La mafia aussi, en tant que secte,- à côté d'autres sectes de même nature ou de nature différente - cultive des actes cultistes rituels, auxquels tous les membres doivent se plier. Dans ces sectes - comme dans d'autres groupements et organisations, surtout chez les cultes satanistes et les sectes fanatiques - un manquement aux rituels et au culte peut donner lieu à des châtiments et aussi, éventuellement, à des conséquences mortelles.
Dans les religions et les sectes, le culte, sous la forme de la pratique des rituels et de la foi implique l'adoration d'un Dieu - dans la foi chrétienne, aussi le prétendu fils de Dieu, Jésus-Christ - au cours de laquelle, on supplie d'obtenir de l'assistance et de la grâce, avec une attitude corporelle servilement humble, comme le fait de se jeter à terre, de se prosterner et de se signer, de s'agenouiller, de baiser le sol ou de toucher ce dernier avec le front. Cela tombe dans le domaine de la proskynèse, resp. de l'"adoration", qui remonte à un cérémonial de cour persan et qui a été repris dans le culte romain de l'empereur. Dans l'église orthodoxe, et en partie, dans les églises orientales, cela a dénoté et dénote, par la prosternation du corps et le contact du sol avec la main droite, une attitude de contrition, et ce, avant tout, au cours du jeûne de 40 jours. Dans l'église catholique, la prostration est de règle, resp. le geste de la prière, qui est pratiqué par la flexion des deux genoux et une profonde révérence ou une position allongée sur le sol - comme lors de l'ordination des prêtres. D'une manière générale, le culte peut être interprété comme une réaction, attitude, expérience et consécration à quelque chose de "saint".

Semjase-Silver-Star-Center, 21 Novembre 2005, 9h16.
Billy