Les sectes...

... - Les religions principales en tant que sectes mères.
et leurs "chargés de sectes"

Il est certes vrai qu'une vie vraiment heureuse doit être recherchée par des moyens intérieurs et extérieurs, mais les moyens extérieurs ne doivent pas amoindrir les sources intérieures ou prendre le pas sur elles. Cela signifie que l'intérieur comme l'extérieur se trouvent à l'unisson et, qu'en conséquence, le plan de conscience et le plan matériel doivent être soumis à un certain équilibre. Et si l'on parle du plan de la conscience, alors il est question d'une forme neutre, qui n'a rien à voir avec une quelconque croyance religieuse. Par plan de conscience, on entend les qualités fondamentalement bonnes de la nature humaine, vertus, compassion, honnêteté, intelligence, discipline, amour et sens de la responsabilité, etc, qui, globalement, sont éveillés et dirigés par une motivation positive dans la vie. En principe, toutes ces valeurs sont déjà implantées d'une manière latente dans la conscience, à partir du moment où, par le bloc de conscience total, la nouvelle conscience et la nouvelle personnalité, ainsi que le nouveau subconscient sont créés. Donc, ces valeurs fondamentales ne se manifestent pas seulement au cours de la vie de l'homme, mais elles doivent être cherchées, saisies et développées par lui. Et cela aussi n'a rien à voir avec une croyance religieuse, car une telle croyance ne se développe que plus tard, et celle-ci présente deux aspects différents, à savoir, qu'à cet égard, un Dieu tout-puissant, et non pas l'homme, joue un rôle essentiel, et en second lieu, que les enseignements et actions cultistes religieux nécessitent absolument une adoration de Dieu, ainsi que des objets cultistes et l'observance de lois et de commandements divins, etc. Qu'à cet égard, le fait que chaque Dieu tout-puissant et chaque religion exigent une obéissance absolue et une vengeance sanglante pour des violations - par ses soi-disant représentants ou autres croyants sur terre - , est en contradiction avec le fait que les hommes attendent de lui douceur, amour, justice et compassion, etc. et que ces qualités doivent être renforcées.

Les différentes religions principales interprètent, à cet égard, à leur gré, selon leurs besoins, leurs lois et commandements "divins" et s'arrogent le droit de qualifier d'autres communautés de foi religieuse, de sectes et de dissidents, comme, cependant aussi, de groupements non religieux, qui sont une épine dans la chair des religions; ce sont surtout les églises chrétiennes, resp. leurs représentants "chargés de sectes" qui sont les spécialistes pour qualifier d'autres communautés de foi religieuses de sectes et pour diffamer, insulter et calomnier d'autres groupements non religieux de sectes religieuses. Elles prétendent, à cet égard, qu'une secte est une communauté ecclésiale libre, qui s'arroge le droit à elle seule, de rendre bienheureux, en prétendant se distinguer de la race humaine, leur prédicateur se trouvant à nouveau dans le "Saint Livre" et se manifestant en tant que Sauveur, resp. en tant que personnage divin, mettant sous pression leurs membres, les surveillant, restreignant leurs libertés ou s'enrichissant à leurs dépens. En dehors de cela, les religions principales définissent les sectes en déclarant qu'elles sont totalitaires et qu'elles insistent sur le fait que seule leur vérité est la bonne. Il n'y a, certes, rien à redire à cela, s'il s'agit effectivement de sectes religieuses ou autres, qui fonctionnent de cette manière, mais pourquoi les religions principales - surtout l'église catholique et évangélique, protestante et réformée - ne reconnaissent-elles pas que ce sont elles les plus grands sectes religieuses? Et de fait, tout ce qu'elles reprochent aux sectes religieuses s'applique dans une large et sans commune mesure à elles, car aucune petite secte religieuse ne peut être plus totalitaire, plus exploiteuse, plus restrictive de liberté et prétendument plus représentative de Dieu, plus rédemptrice, plus omnisciente, plus cultiste et plus hérétique, etc., car le nombre de leurs membres est en général faible, et ne peut absolument pas être comparé à celui des croyants des religions principales, qui, avec leurs absurdités de croyances, dominent littéralement la terre et l'humanité. Les églises chrétiennes et toutes les autres religions principales s'arrogent le droit d'affirmer qu'elles seules connaissent la vérité effective et détiennent la seule croyance authentique, que leur religion est la seule correcte et qu'elles seules prêchent et soutiennent tout ce qui est divin et légitime. Ce sont tout spécialement les églises chrétiennes qui revendiquent pour elles tous les droits religieux et cultistes, pour dénigrer de sectes des communautés de foi religieuses, mais également des communautés non religieuses, qui sont contre toute croyance religieuse, contre tous les rituels religieux, agissements cultistes, et d'une manière générale, contre tout ce qui est religieux et sectaire, et ce, sans tenir compte du fait qu'en tant qu'églises chrétiennes, ce sont les sectes religieuses les plus vastes et les plus puissantes, qui, par leurs intrigues criminelles, ont apporté de tout temps à l'humanité terrestre meurtres, assassinats, crimes, persécutions et pillages, l'Inquisition en constituant, certes, le meilleur exemple.

Et tout cela, par une croyance artificiellement créée en un Dieu imaginaire, qui, d'une manière absurde, n'existe qu'en tant que maladie génétiquement implantée dans le cerveau de l'homme. Fondamentalement, Dieu est une invention de l'homme, resp. du cerveau humain, la divinité imaginaire s'étant transmise héréditairement, au cours de millions d'années, génétiquement, sous une forme de délire schizophrénique, épileptique, et implanté dans les lobes temporaux, ainsi que dans les lobes pariétaux. Les expériences religieuses se manifestant constituent, à cet égard, des formes d'hallucinations schizophréniques et sont ainsi le résultat d'une croyance religieuse génétique transmise héréditairement.
Lorsque les religions principales et leurs "chargés de sectes" osent traiter d'autres communautés de foi religieuse de sectes, alors elles font cela dans la totale négation du fait que leurs religions elles-mêmes renferment la plus grande part de sectarisme, parce qu'elles insistent sur le fait qu'elles constituent seules la position religieuse originelle et revendiquent le droit de détenir la seule vérité en rapport avec une divinité et avec des lois et commandements divins.
Il se peut que les sectes religieuses plus petites soient radicales et simplistes en ce qui concerne leur foi et leurs pratiques cultistes, mais cela s'applique de la même manière aux religions principales, qui soutiennent des principes religieux sévères et revendiquent pour elles la gloire absolue, ainsi que la vérité absolue de leur Dieu et de leur foi. C'est ainsi que les religions principales reprochent aux sectes religieuses exactement ce qu'elles revendiquent, soutiennent et vivent pour elles-mêmes, en tant que sectes mères, en induisant en erreur les hommes avec des doctrines erronées, en les abêtissant, en les rendant dépendants et en les détournant de la vérité effective, à laquelle ils aspirent dans leur quête - tout comme le font les petites sectes religieuses. Les religions principales, en tant que grandes sectes mères étendues, sont, en dehors de cela, également responsables du fait que de petites sectes religieuses ont vu et voient le jour, car si, en tant que sectes mères assoiffées de pouvoir, elles n'avaient pas créé, dans leur irresponsabilité, toute cette absurdité de divinités, d'anges, de saints, de lois et de commandements divins, et laissé tout cela naître et proliférer dans le cerveau humain, en tant que maladie génétiquement conditionnée et schizophrénique, alors il n'y aurait pas non plus de petites sectes religieuses dans un petit cadre.

Si l'on considère une fois attentivement les simagrées des religions principales, en tant que sectes mères étendues, alors on ne s'étonne plus de leur impudence et du fait qu'elles combattent les petites communautés de foi sectaires, car chaque membre d'une petite secte religieuse est considéré comme dissident de la secte mère de forme religieuse constituant la religion principale. Mais cela signifie que chaque membre de la petite secte est non seulement redevable à la secte mère de l'obole, mais également des impôts et des autres contributions religieuses, ainsi que de l'affiliation comme membre - et cela fait évidemment sacrément mal. De même, en ce qui concerne les groupements de personnes d'autres orientations, la persécution par les sectes mères de nature religieuse principale devient manifeste, car, quelle que soit l'orientation mentale, non religieuse, philosophique, mondaine, véridique et logique ou idéologique que l'on cultive, les groupements sont insultés d'une manière calomnieuse et effrontée de secte, par les sectes mères et leurs "chargés de sectes", envers toute meilleure connaissance. Cette attitude sordide caractérise surtout les sectes mères chrétiennes religieuses principales, l'église protestante, resp. évangélique et l'église catholique; à cet égard, ce sont surtout leurs "chargés de sectes" et "experts en sectes" etc. .qui osent calomnier méchamment les groupements non religieux, en les traitant de sectes.

Semjase-Silver-Star-Center, 28 Avril 2006, 23h59.
Billy

Qu'est-ce qu'une secte?

Le concept de secte provient du bas latin et signifiait, dans le sens de "secta", "doctrine philosophique", resp."orientation", resp. "école";"principe suivi", en haut latin "sequi", ce qui signifie "suivre". Dans l'origine latine, il s'agissait, pour le concept sequi, resp.secte, selon les enseignements des Plejaren, d'une dénomination neutre issue de l'ancienne langue (du Vieux-Lyran), en rapport avec une orientation politique, et ainsi, du concept précurseur de ce qui est aujourd'hui appelé parti politique. A l'inverse de la signification de "sequi" pour "suivre" dans le bas latin, le concept signifiait dans l'ancienne langue lyrienne "adepte". Plus tard, dans le bas latin, le concept sequi a également été utilisé sous une forme élargie pour des groupes de dissidents des philosophies et des religions et aussi interprété comme orientation ou "disciples". Le concept germanisé de secte à partir de sequi est aujourd'hui, en règle générale, une dénomination de consonance négative en rapport avec une communauté. La problématique actuelle du concept de secte réside dans le fait qu'il est utilisé sur deux plans fondamentalement différents. Dans le langage théologique, surtout chez les églises chrétiennes principales, on caractérise ainsi la scission par rapport à une religion mère, et ainsi, un groupement religieux particulier, qui, en règle générale, prône des rituels religieux propres, étrangers à la religion mère, ainsi que des croyances qui, bien souvent, vont jusqu'au fanatisme. Très souvent, les sectes se basent sur de nouvelles sources de révélations, et à cette occasion, des médiums, comme des channels, etc...jouent le rôle principal; ces médiums, à l'état de transe, etc.., prétendent vouloir être en contact médiumnique avec Jésus-Christ, avec Dieu en personne, ainsi qu'avec des saints, des anges, des esprits élevé ou des extraterrestres et des êtres d'autres dimensions, etc. et reçoivent pour ainsi dire des "messages", déterminant la croyance et les rituels de la secte. D'autres sectes pratiquent une surévaluation de certains aspects de croyance, mais toutes les sectes ont en commun qu'elles connaissent le seul véritable chemin vers le salut, donc, vers la rédemption ou le bonheur de l'homme. Ce qui est fondamental, à cet égard, c'est que la doctrine de salut de chaque secte doit être crue et ne doit absolument pas être mise en doute. C'est ainsi que le principe de base de chaque secte est aussi que sa doctrine de salut présente seule une valeur, est infaillible, éternellement valable et parfaite. Par toutes ses simagrées, on est en présence d'une attitude totalitaire, imposant aux croyants une attitude d'humilité et d'auto- sacrifice.
Par secte, on désigne en général, dans le langage courant, un groupement d'hommes, dont les membres, en rapport avec leur foi, sont, dans une très grande mesure, fanatiques, et ainsi, largement idéologisés, et ainsi, privés de leur propre opinion et décision. Les sectes ne font prévaloir que leur propre vision du monde, immuable, valable pour eux seuls et à tout jamais; il faut, certes, inclure aussi d'autres groupements, et non religieux, comme des philosophies et autres idéologies, dans le concept de secte. Donc, les sectes, dans leur croyance et dans leur conception du monde, sont totalitaires, parce que seule leur conception constitue l'absolue vérité et que celle-ci est immuable, ce qui entrave pourtant tout progrès et ne peut donc avoir nulle existence dans la vérité. Chaque forme d'une secte vise toujours à engendrer et à enseigner une "vérité" auto- conçue, qui va jusqu'à un certain point - et pas au delà.

De cette manière, la vérité effective ne peut pas s'élargir, bien que celle-ci s'élargisse irrésistiblement par des perceptions et des connaissances sans cesse nouvelles, par de nouvelles expériences, ainsi que par une nouvelle prise de conscience et une sagesse naissant à nouveau. C'est ainsi que chaque vérité n'est jamais totalitaire, mais irrésistiblement changeable, avec tout ce qui se produit couramment de nouveau, la vérité restant cependant toujours relative. Donc, chaque doctrine totalitaire se fonde sur une méchante fausseté et erreur, car tout comme la vie se poursuit elle-même sans cesse, et comme un nouveau jour suit chaque nuit, une vérité une fois découverte s'accompagne de sa suite en rapport avec de nouveaux aspects de la vérité, ce qui fait que la vérité s'élargit toujours plus et n'est jamais au repos. Mais des sectes de toute nature ne connaissent qu'une vérité immobile, resp. stagnante, ce qui fait que pour elles la vérité n'est pas extensible et progressiste.
Pour ce qui est de la définition du phénomène secte et de ses composantes, l'utilisation du concept "sectaire" est très utile, car il définit le comportement par lequel un groupement ou une communauté devient une secte effective: à savoir, la fixation sans compromis sur le propre système d'enseignement philosophique, religieux, resp. idéologique, qui obéit en tous les cas au fanatisme. C'est sur cela, qu'est basée la revendication, resp. l'exigence inconditionnelle et inaliénable en matière d'absolutisme religieux, resp. idéologique, la revendication étant émise pour une validité universelle absolue et immuable. A cela s'associent le refus et l'incapacité des êtres prédisposés au sectarisme d'admettre que des personnes pensant différemment et des "renégats" (transfuges, dissidents) puissent avoir des connaissances proches de la vérité, ce qui signifie que des personnes pensant différemment, etc. sont pratiquement trop bêtes et idiotes pour vraiment acquérir des connaissances véritables. Un comportement typiquement sectaire d'intolérance et un égoïsme de groupe, qui conduit à rejeter des personnes non membres de la secte. Aucune secte ne tolère en son sein la présence de personnes pensant différemment, mais uniquement des croyants de la propre doctrine de la secte, ce qui fait que des déviations concernant des interrogations et des doutes en rapport avec les faits de la vérité du tout ne sont pas tolérées et sont condamnées, comme étant de la "libre pensée" et de l'hérésie.
A la suite de la consonance négative du concept de secte, ce mot, spécialement dans la science des religions, a été remplacé par une dénomination neutre, comme p.ex. communautés de foi, communautés religieuses particulières ou nouvelles religions, etc. ce qui ne change pourtant rien au fait que chaque secte défend une doctrine totalitaire et sectaire, avec une vérité immuable et non extensible.

Semjase-Silver-Star-Center, 15 Novembre 2005, 0h58.
Billy

Qu'est-ce qu'un culte...

Le concept de culte renvoie au mot latin "cultus", qu'il faut traduire par "structure", resp. "culture". Cependant, au cours du temps, il en est ressorti le sens "vénération", et ce surtout en rapport avec une forme de divinité, ainsi qu'avec des saints et des anges, etc. mais comme aussi la vénération excessive d'une personne, d'un objet ou de n'importe quoi d'autre, comme le sport,la musique, le chant, la peinture ou des animaux, etc. etc.. Le culte renferme aussi l'adoration, ce qui signifie en latin "vénération", comme cependant aussi la proskynèse (agenouillement et baisers du sol) ce qui, dans la langue grecque ancienne, signifie aussi "vénération".

Dans les sciences religieuses et la théologie, le concept de c u l t u s est courant, celui-ci illustrant la démarche d'un croyant pour s'approprier son salut et un domaine de sanctification par une transmission ou une implantation dans une action communautaire rituelle réglée. Spécialement, les agissements cultuels doivent être pratiqués rituellement en des "lieux saints" et à des "dates saintes", pour s'assurer l'expérience religieuse. S'y associent des rites de défense et de tabous ou des rituels de pénitence censés protéger des forces surhumaines ou du châtiment d'un Dieu en colère. Dans des formes primitives de la religion, mais assez souvent, encore, dans les religions principales actuelles, le c u l t u s - qui suppose un contact respectueux avec tout ce qui est sacré - et la magie, qui doit manipuler tout ce qui est sacré, n'ont pas pu et ne peuvent pas être exactement dissociés l'un de l'autre. Les religions et les sectes religieuses forment des communautés cultistes - des religions cultistes et des sectes cultistes - ces communautés élaborant et concevant les rituels, en assumant, ainsi, également, leur responsabilité que ces rituels soient pratiqués et respectés. L'évolution sociale joue un rôle déterminant dans la pratique du culte religieux ou sectaire, de sorte qu'on se trouve en présence d'une individualité spéciale, selon les chefs de famille, les clergés, les pontes religieux, les patriarches des clans, les chamans, les sorciers, les gourous des sectes, les rois et les empereurs, les anciens des villages, les chefs de tribus, les groupes de personnes ou autres autorités. L'ordre en vue d'exercer un culte peut venir de n'importe quelle autorité compétente, qui, à cet égard, est assez puissante, pour inventer des rituels et les imposer d'une manière cultiste. Un culte peut également avoir lieu à la suite d'une décision officielle, par une ordination, resp. par un décret officiel, cela s'appliquant surtout à une forme religieuse officielle, mais pouvant aussi être d'origine gouvernementale ou militaire, etc.

Un culte se compose toujours, sans exception, d'actes rituels, qui sont accompagnés de paroles de circonstance et qui se rapportent à des interprétations mythologiques, à des récits, traditions, légendes, dogmes, conceptions de foi et directives idéologiques strictes, ainsi qu'à des préceptes, qui doivent être suivis d'une manière rituelle- cultiste. A cette occasion, le culte revêt souvent le caractère d'un théâtre rituel- cultiste, qui est aussi qualifié de "drame sacré" - surtout, si derrière tout cela se cache une foi sévère, et ainsi, également, une forme de fanatisme.

Il doit être clair que les rituels et les actes cultistes en découlant ne sont pas seulement centrés sur la religion, mais sont également sectaires, car partout où il y a du sectarisme, il y a aussi des rituels et des actes cultistes en résultant. C'est le cas pour chaque organisation terroriste; de la sorte aussi, pour Al Qaïda, pour le nazisme et pour d'autres groupes organisés et organisations de toute nature, qui ont des rituels propres et de la sorte, aussi, des actes cultistes propres. Il en est de même pour l'armée, car à elle seule, déjà, une bénédiction ritualisée du drapeau est un acte rituel-
cultiste, comme toutes les formes de salutation prescrites, la bénédiction d'armes et les chants à la gloire de la patrie ou d'un groupement, etc. ainsi que d'autres formes rituelles. La mafia aussi, en tant que secte,- à côté d'autres sectes de même nature ou de nature différente - cultive des actes cultistes rituels, auxquels tous les membres doivent se plier. Dans ces sectes - comme dans d'autres groupements et organisations, surtout chez les cultes satanistes et les sectes fanatiques - un manquement aux rituels et au culte peut donner lieu à des châtiments et aussi, éventuellement, à des conséquences mortelles.
Dans les religions et les sectes, le culte, sous la forme de la pratique des rituels et de la foi implique l'adoration d'un Dieu - dans la foi chrétienne, aussi le prétendu fils de Dieu, Jésus-Christ - au cours de laquelle, on supplie d'obtenir de l'assistance et de la grâce, avec une attitude corporelle servilement humble, comme le fait de se jeter à terre, de se prosterner et de se signer, de s'agenouiller, de baiser le sol ou de toucher ce dernier avec le front. Cela tombe dans le domaine de la proskynèse, resp. de l'"adoration", qui remonte à un cérémonial de cour persan et qui a été repris dans le culte romain de l'empereur. Dans l'église orthodoxe, et en partie, dans les églises orientales, cela a dénoté et dénote, par la prosternation du corps et le contact du sol avec la main droite, une attitude de contrition, et ce, avant tout, au cours du jeûne de 40 jours. Dans l'église catholique, la prostration est de règle, resp. le geste de la prière, qui est pratiqué par la flexion des deux genoux et une profonde révérence ou une position allongée sur le sol - comme lors de l'ordination des prêtres. D'une manière générale, le culte peut être interprété comme une réaction, attitude, expérience et consécration à quelque chose de "saint".

Semjase-Silver-Star-Center, 21 Novembre 2005, 9h16.
Billy

Qu'est-ce qu'une offrande...

L'offrande est un concept de l'ancien haut allemand, découlant du terme "opfaron", qui signifie pour ainsi dire "apporter quelque chose à Dieu, comme offrande". Le latin ecclésiastique "operari" interprète le concept comme "servir une divinité au moyen d'une offrande". L'offrande désigne également l'objet même de l'offre.
L'acte rituel- cultiste d'apporter un don à une divinité imaginaire ou à une puissance - également une puissance réelle sous forme de personnes - est en règle générale lié à l'attente d'une contre- partie. En tant que l'une des formes fondamentales les plus importantes d'humilité religieuse, l'offrande, très tôt déjà, a déterminé les actes des cultes religieux. C'est surtout dans les traditions religieuses primordiales que l'offrande servait à être présenté au moyen d'éléments les plus incroyables - même par le meurtre d'hommes, pour apaiser l'humeur de puissances surhumaines, des dieux, de Dieu ou de démons, etc. De même, des dons symboliques étaient présentés comme offrandes, mais d'une manière prédominante, dans l'Antiquité, il s'agissait de sacrifices sanglants. En règle générale, l'offrande nourrissait l'attente et l'espoir de susciter une réaction positive des puissances surhumaines, des dieux, des démons et de Dieu. De tout temps, les offrandes ont également pu se faire dans le contexte, resp. en liaison avec les repas sacrés, comme aussi lors de tous les sacrifices d'animaux, comme les immolations, avec des plantes, des fruits, des boissons, des mets, des bijoux, des armes, des objets précieux et des appareils, des substances aromatiques, de l'argent, des enfants et des vierges, des prisonniers, aussi, étant privilégiés à cet égard. Plus tard, les sacrifices humains furent transformés en ce qu'on appelle des sacrifices partiels et offrandes de substitution, quand on n'utilisait ou qu'on ne "spiritualisait"p.ex. plus que des doigts, des orteils ou des cheveux, alors, comme "pars pro toto", resp. comme représentations humaines, comme aussi la castration, l'abstinence et la chasteté. Au sein des religions préhistoriques, comme aussi de celles des tribus, il y avait et il y a encore des forces et des puissances terrifiantes, et en même temps attirantes et impersonnelles. A cet égard, l'offrande constituait et constitue pour les croyants cultistes une nécessité, à travers laquelle l'action des forces et des puissances surhumaines imaginaires est seulement rendue possible, en imagination C'est ainsi que pour les dépendants cultistes, l'offrande assure, dans leur imagination, la fertilité de la nature ou l'ordre cosmique, comme p.ex. la vie des ancêtres, ou le cours de la lune, du soleil et des étoiles. S'y associe également, la tentative, généralement dominante chez l'homme, de s'approprier des forces divines et la sagesse. Des croyants attribuent à l'offrande des forces habitant en eux-mêmes, ce qui fait que la vie du donateur est censée se renforcer, les préserver de tout mal et leur conférer de la puissance. Les offrandes servent aussi, selon les critères de croyance, à produire de riches moissons, des succès dans la chasse, la collecte, les affaires, les examens et la guerre, ainsi qu'un temps favorable, un amour espéré, la bénédiction d'enfants, des profits de toute nature et une bonne santé, d'une manière magique.

Souvent, aussi, on associe aux offrandes des aspects divinatoires, donc, la voyance et la médiumnité, etc. A cet égard, les facteurs du sacrifice jouent un rôle important, comme p.ex. la fumée montante de la victime immolée, l'état du foie ou d'autres organes de l'animal sacrifié, ainsi que le comportement de ce dernier. Dans les religions qui sont centrées sur des divinités, on apporte, selon l'occasion, des offrandes de supplication, de remerciement et de louanges à Dieu ou aux divinités. A cet égard, il faut surtout évoquer les offres de primauté déjà pratiquées jadis, resp. les premières offrandes, qui consistaient à offrir les premiers fruits et plantes de la récolte, la première naissance ou le premier gain, etc. et qui ont encore cours, en partie, aujourd'hui. Mais il y a aussi des offrandes de construction, p.ex. par l'érection d'une chapelle, d'une mosquée, d'une synagogue, d'une église ou d'un temple, etc; ces offrandes étant tout autant faites par peur de la mort, d'une quelconque situation périlleuse pour la vie, à un moment ultérieur, que pour marquer une pénitence pour une ingérence humaine dans le domaine de compétence divin. Pour des manquements commis par le croyant, on avait et on a coutume d'utiliser des offrandes d'expiation spéciales. De même, certains éléments de l'offrande elle-même procurent des qualités divines dans certaines religions et sectes, comme p.ex. le fait pour le soma, resp. le corps, de boire, dans la religion védique. Le feu de l'offrande appartient également à ce domaine. C'est surtout la personne qui pratique l'offrande qui a un rôle massif dans la force et la puissance émanant de l'offrande, l'acte d'offrande, dans la structure traditionnelle, étant toujours accompli par la personne dirigeante de la communauté familiale, par le chef de tribu ou le patriarche du clan, ce qui s'est, en partie, perpétué jusqu'à nos jours. Autrefois, à cet égard, c'étaient aussi les rois et les empereurs qui exerçaient les actes d'offrandes à côté de prêtres supérieurs,etc., ces derniers apparaissant déjà à l'ère paléolithique, mésolithique et néolithique, et jouissant d'une très grande considération, en raison de la signification du culte d'offrande. Assez souvent, ces prêtres pouvaient rivaliser en considération avec les nobles, les rois ou les empereurs. Les prêtres célébraient aussi les sacrifices funéraires, comme les offrandes auprès de l'âtre domestique, etc. Les offrandes avaient souvent également lieu près de sources, d'eaux et de marécages.

L'efficacité de l'offrande revêt d'autant plus un aspect d'inaccessibilité que la pensée de la personnalité de la divinité ou des dieux est plus marquée. De la sorte, l'offrande devient également plus dépendante du bon vouloir de la divinité ou des dieux. Le comportement vertueux de la personne pratiquant l'offrande ou du groupe qui y est lié est déterminant pour que l'offrande soit acceptée avec bienveillance par Dieu ou par les dieux. Comme pour la religion védique, l'offrande peut devenir une force ou une puissance, pouvant être influencée par la divinité ou par les dieux, lorsqu'il n'y a qu'une personnalisation superficielle de la divinité ou de la représentation de Dieu. Un rejet de l'offrande traditionnelle se trouve aussi bien dans le bouddhisme que dans le jaïnisme, tout en sachant que même chez eux, il y a néanmoins une certaine forme d'offrande qui est pratiquée, comme p.ex. le ravitaillement des moines, ainsi que les dons d'argent, etc. par les croyants. A quelques exceptions près, les principales religions actuelles ne connaissent plus de sacrifices de cultes, sous les anciennes et sanguinaires formes précitées, mais au lieu de cela, de nouvelles offrandes sont devenues coutumières, qu'on peut également qualifier d'actions cultistes. Cela s'applique surtout, dans une signification centrale, à des paroles religieuses et sectaires, à l'adoration de la croix, du crucifix et à la vénération de livres saints et de reliques, ainsi qu'à des tournures verbales et à des citations issues de prétendues écritures saintes, à des prières et à des chants, ainsi qu'à des dons faits dans des troncs d'églises, etc. Dans le christianisme, la fête fondamentalement cultiste de l'oeuvre de rédemption, resp. du sacrifice sur la croix, est considérée comme une offrande dans la Sainte Cène; c'est une fête d'eucharistie, resp. une messe, resp. un culte d'offrande, en tant que témoignage de reconnaissance et d'action de grâce, ce qui peut aussi être qualifié de repas d'offrande commémoratif commun. C'est surtout dans la conception populaire de la religiosité populaire que le culte d'offrande continue à se perpétuer, en dehors du fait que les anciens rites sanguinaires de sacrifice se sont considérablement modifiés, ce qui fait que de nos jours, en règle générale, seuls des animaux et des volailles, etc. doivent laisser leur vie d'une manière insensée en ce qui concerne les sacrifices sanguinaires - étant précisé que des cultes de sacrifices sectaires divins et sataniques existent malgré tout encore.
A côté de tous les éléments précités, la pratique du culte a apporté un grand nombre de formes de cultes, qu'il n'est guère possible d'appréhender intégralement. L'adoration, donc, l'invocation et la vénération, existe à côté d'innombrables rites de purification et d'onctions de toute nature, de même que l'aspersion et l'épanchement de toutes sortes d'offrandes, etc. avec du sang, de l'huile ou de l'eau, ce qui correspond à une pratique très répandue, comme aussi l'ingestion de repas sacrés et de drogues, la pratique de processions et de rotations sur soi-même, ainsi que l'excision des parties génitales chez les garçons et les filles. L'imposition des mains, les chants, la récitation de versets sacrés, comme la danse, l'auto- mortification jusqu'au sang ou jusqu'à l'inconscience et les jeux, etc. font également partie des offrandes, tout comme le fait de brûler des substances aromatiques. Même des noces sacrées - en grec "Hieros Gamos" - sont considérées comme des offrandes, mais aussi la prostitution dans les temples, au cours de laquelle, en règle générale, seuls les prêtres supérieurs ont été et sont admis à assouvir leurs sens.
Chaque culte est interprété comme étant sacral, resp. saint et servant des buts religieux; à cet égard, il comporte un nombre appréciable de préceptes de tabou, qui servent à assurer une préparation rituelle à l'acte cultiste; il faut y ranger, p.ex. l'abstinence sexuelle et le jeûne, comme, cependant, aussi, une purification rituelle et un acte de pénitence. En relation avec le cycle des saisons, il y a aussi, dans les cultes des religions et des sectes, la conception de moments et de jours fériés sacrés, parmi lesquels, aussi, les dimanches, les jours de fête religieux, les fêtes et l'année religieuse, etc.

A de nombreuses reprises, il y a, dans les religions et les sectes, des jours de cultes, qui s'orientent dans l'alternance du jour et de la nuit, mais ces formes cultistes n'ont vu le jour que plus tard et s'étendent, en partie même, à l'époque moderne, l'ésotérisme et les influences du New Age étant incontestablement présentes. Mais ces jours de cultes existent aussi de tout temps, déjà, comme bien des traditions religieuses l'attestent, comme p.ex. la célébration cultiste de toute la journée, ainsi que c'est pratiqué durant les prières horaires des communautés chrétiennes. Dans l'existence humaine, on trouve aussi dans les grandes césures, resp. au cours des tournants de la vie, un accompagnement cultiste, comme p.ex. lors de la naissance, du baptême, de la puberté, de la confirmation, du passage à l'état adulte, lors des examens, à l'armée, dans le mariage, en cas de maladie, durant l'agonie et la mort, resp. lors des enterrements, etc. De la même manière, des actes cultistes sont pratiqués lors de l'achèvement d'une étude et à l'issue d'une activité professionnelle ou lors de l'admission dans une religion ou une secte, lors de traités de paix et d'accords commerciaux, lors de manifestations sportives ou autres, lors de la remise de livres ou autres distribution de prix, ainsi que lors des guerres ou de l'admission dans des écoles supérieures élitistes, etc.
En principe, on peut distinguer, sous une forme simplifiée, deux types de culte: d'une part, un culte qui s'oriente sur le déroulement de la nature, et d'autre part, un culte qui est basé sur l'histoire du salut. Pour le culte de la nature, il s'agit, en principe, de la célébration d'un cycle sans cesse récurrent de la nature, divers contenus se trouvant cependant au premier plan, selon les conditions économiques et culturelles. A l'ère préhistorique, p.ex., l'adoration de la nature "divine" se trouvait au premier plan, car celle-ci apportait la naissance, resp. l'évolution dans la vie, la nourriture et la disparition par la mort. Dans les civilisations agricoles, il s'est formé un culte de printemps, resp. une fête de printemps - ce qui s'est perpétué jusqu'à nos jours - comme cependant aussi un culte des moissons et un culte d'actions de grâces des moissons, resp. une fête d'actions de grâces des moissons. A cet égard, il se forma plus tard une religiosité moniste- cosmique, resp. un enseignement philosophique- religieux de l'existence d'un seul principe de base unitaire de l'être et de la réalité, où le culte avait pour fonction d'assurer, à certains moments et lieux bien définis, à partir d'en haut, du Dieu, resp. des dieux du ciel, l'irruption de l'élément sacré divin dans le monde profane, resp. non sacré et n'assurant pas le service de Dieu. C'est avant tout le culte de religions monothéistes, resp. d'un seul dieu qui,à l'inverse, reconnaît la doctrine de salut comme ayant seule de la valeur.

Semjase-Silver-Star-Center, 21 Novembre 2005, 18h00
Billy