Les sectes...

Qu'est-ce qu'une offrande...

L'offrande est un concept de l'ancien haut allemand, découlant du terme "opfaron", qui signifie pour ainsi dire "apporter quelque chose à Dieu, comme offrande". Le latin ecclésiastique "operari" interprète le concept comme "servir une divinité au moyen d'une offrande". L'offrande désigne également l'objet même de l'offre.
L'acte rituel- cultiste d'apporter un don à une divinité imaginaire ou à une puissance - également une puissance réelle sous forme de personnes - est en règle générale lié à l'attente d'une contre- partie. En tant que l'une des formes fondamentales les plus importantes d'humilité religieuse, l'offrande, très tôt déjà, a déterminé les actes des cultes religieux. C'est surtout dans les traditions religieuses primordiales que l'offrande servait à être présenté au moyen d'éléments les plus incroyables - même par le meurtre d'hommes, pour apaiser l'humeur de puissances surhumaines, des dieux, de Dieu ou de démons, etc. De même, des dons symboliques étaient présentés comme offrandes, mais d'une manière prédominante, dans l'Antiquité, il s'agissait de sacrifices sanglants. En règle générale, l'offrande nourrissait l'attente et l'espoir de susciter une réaction positive des puissances surhumaines, des dieux, des démons et de Dieu. De tout temps, les offrandes ont également pu se faire dans le contexte, resp. en liaison avec les repas sacrés, comme aussi lors de tous les sacrifices d'animaux, comme les immolations, avec des plantes, des fruits, des boissons, des mets, des bijoux, des armes, des objets précieux et des appareils, des substances aromatiques, de l'argent, des enfants et des vierges, des prisonniers, aussi, étant privilégiés à cet égard. Plus tard, les sacrifices humains furent transformés en ce qu'on appelle des sacrifices partiels et offrandes de substitution, quand on n'utilisait ou qu'on ne "spiritualisait"p.ex. plus que des doigts, des orteils ou des cheveux, alors, comme "pars pro toto", resp. comme représentations humaines, comme aussi la castration, l'abstinence et la chasteté. Au sein des religions préhistoriques, comme aussi de celles des tribus, il y avait et il y a encore des forces et des puissances terrifiantes, et en même temps attirantes et impersonnelles. A cet égard, l'offrande constituait et constitue pour les croyants cultistes une nécessité, à travers laquelle l'action des forces et des puissances surhumaines imaginaires est seulement rendue possible, en imagination C'est ainsi que pour les dépendants cultistes, l'offrande assure, dans leur imagination, la fertilité de la nature ou l'ordre cosmique, comme p.ex. la vie des ancêtres, ou le cours de la lune, du soleil et des étoiles. S'y associe également, la tentative, généralement dominante chez l'homme, de s'approprier des forces divines et la sagesse. Des croyants attribuent à l'offrande des forces habitant en eux-mêmes, ce qui fait que la vie du donateur est censée se renforcer, les préserver de tout mal et leur conférer de la puissance. Les offrandes servent aussi, selon les critères de croyance, à produire de riches moissons, des succès dans la chasse, la collecte, les affaires, les examens et la guerre, ainsi qu'un temps favorable, un amour espéré, la bénédiction d'enfants, des profits de toute nature et une bonne santé, d'une manière magique.