Les sectes...

Souvent, aussi, on associe aux offrandes des aspects divinatoires, donc, la voyance et la médiumnité, etc. A cet égard, les facteurs du sacrifice jouent un rôle important, comme p.ex. la fumée montante de la victime immolée, l'état du foie ou d'autres organes de l'animal sacrifié, ainsi que le comportement de ce dernier. Dans les religions qui sont centrées sur des divinités, on apporte, selon l'occasion, des offrandes de supplication, de remerciement et de louanges à Dieu ou aux divinités. A cet égard, il faut surtout évoquer les offres de primauté déjà pratiquées jadis, resp. les premières offrandes, qui consistaient à offrir les premiers fruits et plantes de la récolte, la première naissance ou le premier gain, etc. et qui ont encore cours, en partie, aujourd'hui. Mais il y a aussi des offrandes de construction, p.ex. par l'érection d'une chapelle, d'une mosquée, d'une synagogue, d'une église ou d'un temple, etc; ces offrandes étant tout autant faites par peur de la mort, d'une quelconque situation périlleuse pour la vie, à un moment ultérieur, que pour marquer une pénitence pour une ingérence humaine dans le domaine de compétence divin. Pour des manquements commis par le croyant, on avait et on a coutume d'utiliser des offrandes d'expiation spéciales. De même, certains éléments de l'offrande elle-même procurent des qualités divines dans certaines religions et sectes, comme p.ex. le fait pour le soma, resp. le corps, de boire, dans la religion védique. Le feu de l'offrande appartient également à ce domaine. C'est surtout la personne qui pratique l'offrande qui a un rôle massif dans la force et la puissance émanant de l'offrande, l'acte d'offrande, dans la structure traditionnelle, étant toujours accompli par la personne dirigeante de la communauté familiale, par le chef de tribu ou le patriarche du clan, ce qui s'est, en partie, perpétué jusqu'à nos jours. Autrefois, à cet égard, c'étaient aussi les rois et les empereurs qui exerçaient les actes d'offrandes à côté de prêtres supérieurs,etc., ces derniers apparaissant déjà à l'ère paléolithique, mésolithique et néolithique, et jouissant d'une très grande considération, en raison de la signification du culte d'offrande. Assez souvent, ces prêtres pouvaient rivaliser en considération avec les nobles, les rois ou les empereurs. Les prêtres célébraient aussi les sacrifices funéraires, comme les offrandes auprès de l'âtre domestique, etc. Les offrandes avaient souvent également lieu près de sources, d'eaux et de marécages.