Agression, violence et terrorisme
C'est le cas chez l'homme, aussi bien que chez l'animal, étant entendu, cependant, comme déjà expliqué, que pour l'Homo Sapiens, la hiérarchie sociale créée par l'homme renforce encore à l'extrême le comportement agressif. Ce, surtout lorsqu'un homme se sent traité de haut, ou croit l'être, lorsqu'il est effectivement ou prétendument lésé, au point de vue social, ou de toute autre manière, lorsqu'il est affecté d'une perte ou lorsqu'il ne peut pas faire prévaloir, etc. ses plans, idées et son opinion ou sa conception de la justice, etc. Les formes conduisant à rendre un homme agressif et très violent, voire terroriste, sont très diverses, et aboutissent, en règle générale, aussi bien au domaine des émotions, qu'à celui de la psyché. Toutes les formes d'agression et de violence, ainsi que de terrorisme, vont également à l'encontre de toutes les règles de toutes les couches de la société, comme les interdictions, les prescriptions, les lois et les commandements, les normes de comportement et les conceptions morales, etc., et celles-ci ne sont pas compatibles avec l'agression et la violence, ce qui fait aussi que les formes qui y conduisent n'ont aucune importance. Les tendances, etc. agressives et violentes, génétiquement innées, sont culturellement affaiblies par les règles, normes, lois et commandements, ainsi que par les punitions et menaces de punitions, etc., sociales, tandis que les impulsions culturellement attractives et les modes de comportement conformes à la société, etc. sont loués et encouragés par les états, les organisations, les gouvernements, les militaires, les écoles et les religions, ainsi que par les sectes et les services secrets, et de ce fait, aussi, par toutes les sociétés. En font partie, p.ex., si tout se passe correctement, la réconciliation, la paix, la liberté, la musique, la littérature, la gaieté, l'amabilité, la serviabilité, l'amour et l'humanisme, etc. Et on ne peut effectivement pas nier et contester que la promotion de ces valeurs met fin à l'agression et à la violence, tout en encourageant l'amour, la paix et la communion humaine. De petits gestes d'amour, d'amitié, de communion, de joie, de liberté, ainsi que d'harmonie, d'égalité de situation et de droits, d'humanité et de compréhension, etc. produisent de grands effets dans toutes les civilisations. Et de fait, on trouve ces mécanismes inhibiteurs des agressions et de la violence dans toutes les civilisations du monde.