Agression, violence et terrorisme

C'est ainsi, qu'en règle générale, les auteurs d'attentats, les meurtriers et les terroristes, etc. ne sont pas des bêtes sauvages agressives, mais des hommes qui, par des pensées et idéologies délirantes irresponsables et assoiffées de pouvoir, ainsi que sectaires, religieuses, politiques, philosophiques ou de toute autre manière égarée et délirante, d'un fou, sont reprogrammés, pour devenir, d'une manière irréfléchie, inconsidérée, servile et fanatique, des exécutants idéologiques par conviction. Ces hommes aussi sont normalement capables de sentiments, même si dans leur foi ou dans leurs opinions et dans tout leur contexte, ils sont à qualifier de très conservateurs, religieux, sectaires, philosophiques ou politiques, etc. ou peut-être extrêmes, sous une forme ou une autre. Mais s'ils tombent entre les mains de porteurs de salut et d'assoiffés du pouvoir qui dominent les hommes et qui, par la terreur, le meurtre et le suicide, etc. veulent atteindre certains objectifs, quelle que puisse être leur nature, alors ils se soumettent aux criminels envers l'humanité, aux porteurs de salut, aux chefs terroristes, à Dieu ou aux autres autorités malfaisantes. Ils sont prêts à se soumettre, et, à partir de cette disposition à se soumettre, naît alors aussi le fantasme que l'ennemi supposé doit être complètement annihilé, parce qu'il vaut moins que la poussière sur laquelle on marche, ou parce qu'il est la dernière vermine de la terre, la dernière lie et qu'il doit ainsi être éliminé de la surface de la terre. Il en résulte que dans ce fanatisme et cette servilité envers les porteurs de salut et les criminels terroristes envers l'humanité, la pulsion d'autopréservation est supprimée et remplacée par des attentats, des meurtres, ainsi que par une action de suicide, etc. et que la propre vie et celle de beaucoup d'autres est battue en brèche et détruite. De cette manière, des douzaines, des centaines, voire des milliers d'hommes, deviennent des victimes, lorsqu'ils sont estropiés ou meurent.

par "Billy" Eduard Albert Meier.
Octobre 2001