Agression, violence et terrorisme

D'où vient l'agression, pourquoi les hommes se précipitent-ils et précipitent-ils d'autres , par leurs agressions et les actes de violence, les meurtres , les suicides, les destructions et les dévastations en résultant, toujours à nouveau dans le malheur, dans la détresse vociférante et dans la mort? La question se pose là, de savoir si, pour l'agression, il s'agit éventuellement d'une forme de programmation génétique ou si les causes, à cet égard, sont à rechercher dans les différentes sociétés, dans la propre personnalité, dans les différentes orientations de foi, opinions et avis politiques de l'humanité ou de l'individu. En règle générale, l'agression s'exprime sous l'effet d'une méchante violence, celle-ci se déchargeant, aussi bien, soudainement et sous forme explosive, comme aussi pouvant consciemment s'accumuler souterrainement, en étant pratiquement gardée à l'état de "sommeil" et s'exprimant à un moment opportun, bien précis. Ce processus de l'accumulation consciente repose sur un calcul froid et sévèrement contrôlé qui vise à produire du malheur, par un méchant agissement, agressif violent, qui peut aussi bien dégénérer en un agissement porteur de mort, comme aussi en une destruction et dévastation, ce qui se manifeste tout particulièrement lorsque des pensées et sentiments, ainsi que des manifestations émotionnelles religieuses-fanatiques, racistes fanatiques, sectaires, religieuses-fondamentalistes, politiques-fanatiques, et à cet égard, donc, dégénérées, constituent la force motrice. A cet égard, il faut notamment évoquer les émotions dégénérées de la haine, ainsi que de la vengeance et de la soif de représailles. Ce sont des formes de manifestations incontrôlées, qui peuvent être amassées dans toutes les directions, et ainsi, pas seulement dans les éléments précités, mais également dans des éléments purement personnels, comme la jalousie, la soif de pouvoir, l'autoritarisme, la rapacité et dans les vices, les toxicomanies et les convoitises, dans l'avarice et l'envie, etc.

La violence humaine agressive se décharge dans tous les domaines de la vie, si elle n'est pas mise sous contrôle, étant précisé que ce contrôle sur l'agression et sur l'exercice de la violence est absolument possible, quand la raison et le bon sens, d'une manière saine, supérieure, estimative, ainsi que lucide, sont engagés, en vue de dominer les agressions, au lieu de se laisser dominer par elles. Même s'il s'agit d'un processus évolutif très pénible, on peut quand-même y arriver, si on met en oeuvre la raison nécessaire et la volonté indispensables, si l'on ne répugne pas aux grands efforts, au travail sur les pensées et les sentiments, à la maîtrise et à la domination de soi-même.

Mais si l'agression n'est pas mise sous contrôle, alors elle se décharge, sans freins, dans tous les domaines de la vie, aussi bien dans les affaires purement privées de l'homme, que dans la politique et dans les dégénérescences des orientations de foi religieuses, sectaires et philosophiques, aussi bien que mondaines. Mais les agressions et la violence se manifestent aussi pour toute forme de sport, lors de l'éducation des enfants, dans les couples, dans le contact avec les semblables, chez les militaires et les services secrets, chez les xénophobes et les racistes, les fondamentalistes et chez tous les êtres extrêmement dégénérés. Mais la violence agressive la plus triste règne cependant, sans doute, dans la vie privée de l'homme, du fait que beaucoup de membres d'une famille se disputent et se terrorisent entre eux, de même que des hommes qui se disent être des amis ou des voisins vivant en bonne intelligence, etc. Si l'on considère toute la civilisation humaine, alors on ne peut s'empêcher de penser que celle-ci est incapable de dompter et absolument incapable de contrôler toutes ses agressions et ses actes de violence, ainsi que ses ambitions terroristes. Mais si l'on considère l'agression en tant que telle, alors on se rend compte qu'il s'agit là d'un mode de comportement très ancien de l'homme, mais qui est également propre à presque toutes les autres formes de vie non humaines. Mais les formes de vie les plus simples de l'espèce la plus inférieure font la différence dans leur environnement et formes de vie congénères, entre amis et ennemis et y édifient leur propre mode de comportement. Des formes de vie supérieures, comme des animaux supérieurs, p.ex., mesurent leurs forces les uns par rapport aux autres, par un comportement agressif et déterminent ainsi la position d'animal dominant, la délimitation de leur territoire ou la puissance d'accouplement, etc. En règle générale, cependant, on ne se livre qu'à une émulation dans un combat, pour déterminer qui aura la suprématie, les protagonistes, généralement, ne s'infligeant pas de sérieuses blessures à cette occasion. Les exceptions peuvent confirmer la règle. Des animaux de même espèce ne se massacrent pas réciproquement, à moins d'être transformés, par la violence, en machines à tuer déchiquetant tout, et en bêtes féroces sanguinaires par des hommes irresponsables. Dans le cas normal, et, donc, selon la loi naturelle, les animaux ne se tuent pas réciproquement au sein de leur espèce. C'est toujours la devise du jeu et du combat honnête, qui s'applique, selon laquelle, l'adversaire le plus faible renonce, et on le laisse généralement en paix; alors, il disparaît.

A cet égard, il existe cependant une regrettable exception, à savoir celle des chimpanzés, si proches de l'homme. Cette espèce animale se comporte, à bien des égards, comme les hommes. C'est ainsi que ces singes frappent et torturent aussi leurs congénères, et ce, aussi bien des individus, que des groupes entiers, en occasionnant les plus graves blessures, provoquées par des morsures et des coups; à cette occasion, il y a même des pierres, des fruits durs et des gourdins en bois qui sont utilisés, et qui sont assénés sur les bestioles torturées, qui meurent alors, souvent, misérablement, ou qui sont directement tuées par les maltraitances. De véritables agissements guerriers peuvent éclater entre les groupes de chimpanzés hostiles les uns envers les autres - comme chez l'homme. Même des créatures sans défense ne sont laissées en paix que lorsqu'elles ont subi des blessures tellement graves que leur mort est à prévoir, ce qui ne fait aucune différence avec l'homme et son comportement à cet égard. C'est ainsi, qu'en dehors de l'homme, seul le chimpanzé est l'unique autre créature vivante supérieure exerçant une violence agressive et mortelle contre sa propre espèce. Mais cela signifie que si l'on doit parler, par ailleurs, d'intelligence, les formes vivantes les plus intelligentes existant sur terre sont également les plus agressives, les plus violentes et les plus porteuses de mort. Mais c'est justement cela qui soulève la question de savoir pourquoi l'homme est agressif, en fait.

L'homme se décide, pour le moins, dans tous les domaines, pour l'agression, la violence, voire le terrorisme, là où il se sent plus ou moins entravé ou suppose, qu'il sera entravé, que ce soit maintenant en rapport avec des affaires purement personnelles et privées ou sous l'effet de préceptes et des lois, ainsi que d'intrigues des religions, des autorités, des états, des philosophies, de quelconques conceptions du monde, de sectes, des militaires ou services secrets, d'organisations et écoles, etc. Pour tout ce que l'homme ressent et éprouve ou tout simplement estime être une entrave, pour quelque raison que ce soit, il répond par de l'agression et de la violence ou un méchant terrorisme.

C'est ainsi que l'on ressent déjà comme une entrave, avec une atteinte à l'estime de soi, si quelqu'un d'autre n'a pas la même opinion que nous, si une autre personne reçoit un meilleur salaire pour son travail ou possède plus de revenus, si nos propres biens et avoirs, etc. sont menacés, si les branches de l'arbre du voisin poussent dans notre propre jardin, si une perte d'emploi survient; si l'hygiène, l'ordre, la paix, l'harmonie ou la discipline sont nécessaires ou si le prochain a plus de connaissances, est plus aimant et plus sage, a plus d'amis et de connaissances, ou exerce une meilleure profession, etc. Mais c'est déjà suffisant, aussi, lorsqu'une femme possède des seins plus gros ou si un homme est mieux proportionné. L'agression et la violence naissent aussi lorsque des hommes d'autres races, d'autres origines sociales ou tout simplement étrangers ou avec d'autres croyances, font leur apparition. Mais si l'homme, en rapport avec sa nourriture et sa sexualité ou dans tout autre domaine, est entravé ou suppose tout simplement qu'il en est ainsi, alors les caractéristiques agressives et violentes se manifestent chez lui. Cela s'applique aussi lors d'une revendication de possession sur une personne, si une jalousie agressive et méchamment violente dégénérée s'exprime: s'il n'y a pas eu un stockage conscient de l'agressivité pour une action ultérieure, dévastatrice, exécutante, dégénérée et mortelle ou destructrice et anéantissante, l'homme, dans le cas normal, décide, en une fraction de seconde, s'il veut réagir d'une manière agressive et violente, ou non. Et comme, pour l'agression, il s'agit d'une émotion, qui, en règle générale, surgit à la vitesse de l'éclair, s'il s'agit d'une agression brutale, également appelée emportement, l'homme réagit également sous une forme instantanée, de sorte que le tout ne peut guère, voire pas du tout, être contrôlé. En effet, si l'agression se manifeste, alors il est normalement déjà trop tard pour vouloir encore l'amener sous contrôle, de sorte que tout le comportement agressif doit être analysé et démonté, dans son état de repos et ce, par des pensées et sentiments logiques, rationnels. Ce n'est que de cette manière qu'il est possible d'amener l'agression à un nivellement et à une élimination, de la neutraliser et de la dissoudre. Mais si les agressions ont déjà fait irruption, alors elles échappent, en règle générale, à tout contrôle, de sorte qu'il est extrêmement difficile de ne pas y succomber et de les combattre.

Mais si on n'entreprend effectivement rien contre cet état de fait, alors chaque forme d'agression se renforce toujours plus, et ce, jusqu'à l'infini, d'où il résulte, en fin de compte, une méchante haine, ainsi qu'une soif de vengeance infernale et du fanatisme, conduisant à une situation sans issue. Dans ce cas, l'homme, par tous ses sens et toutes ses impulsions, prend conscience, sous une forme concentrée de ses perceptions, des informations par lesquelles les émotions sont amenées, d'une manière effrénée, à l'explosion, resp. à la décharge, sous une forme agressive et violente. A cet égard, le processus se déroule de la manière suivante: les perceptions se transforment en excitations, et de la sorte aussi, en fines impulsions électriques. Le cerveau exploite et juge alors ces dernières avec une vitesse fulgurante, pour ensuite aboutir, avec une vitesse identique, par l'intermédiaire de voies nerveuses finement ramifiées, filigranées, dans le thalamus, qui constitue, pour ainsi dire la centrale-relais cérébrale. Tout en gardant sa vitesse, l'information file alors rapidement vers le corps amygdalien dans le système limbique. C'est là le point où tout ce qui est perçu et toute la situation sont comparés avec les souvenirs, les expériences, ainsi qu'avec les connaissances, le savoir, les suppositions, les présomptions, les souhaits et les convictions, ainsi qu'avec le vécu, etc. Ce processus ultra-rapide est destiné à évaluer l'excitation. Et c'est précisément à ce moment là que la raison devrait jouer son rôle et contrôler les pulsions instinctives, si l'homme s'y efforçait consciemment. Mais cela n'a pas lieu, en règle générale, ce qui a pour conséquence de déclencher nécessairement une explosion, resp. une décharge; mais cela ne peut effectivement se produire que si les agressions ne sont pas préalablement mises sous contrôle à leur état de repos, resp. de sommeil. Ce n'est que lorsque cela se produit que les agressions peuvent être maîtrisées, lorsque l'évaluation des excitations se fait dans et à travers le corps amygdalien.

Le système limbique
Dessin du cerveau

  1. Ceinture (Cingulum)
  2. Gyrus Hippocampi
  3. Corps amygdalien
  4. Fornix
  5. Corps marmillaire (liaison avec le thalamus et l'hypothalamus)

B. Corps calleux
R. Bulbe olfactif

L'agression, d'où vient-elle, en fait? Dès l'enfance, on peut noter chez l'homme qu'une certaine agression fait son apparition, et ce, bien qu'aucune expérience d'agression n'ait été faite. Donc, on peut se demander si, génétiquement, l'homme tend vers l'agression et la violence. Et, de fait, c'est tout au moins le cas pour une certaine disposition à l'agression et à la violence, ce qui fait que l'on peut déjà la constater chez le petit enfant, bien qu'il n'ait pas encore fait d'expériences d'agressions, et pas non plus de méchantes ou mauvaises expériences et aventures, etc, dans son environnement. On trouve aussi l'agression dans toutes les civilisations, où - depuis des temps immémoriaux - on peut constater que la mimique physionomique de menace est unitaire et constitue un indice que l'agression est effectivement imputable, et tout au moins dans une certaine mesure, à des circonstances génétiques. Cela prouve aussi que les émotions appartenant à l'agression, d'où peuvent aussi résulter des pensées et sentiments correspondants - ce qui est souvent le cas - sont les mêmes chez tous les hommes et dans toutes les civilisations et qu'à cet égard, donc, il n'y a pas de différence entre les différentes races. Il y a des facettes innées, resp. des formes d'agressions et de mimiques de menaces et celles-ci exercent les mêmes impressions sur tous les hommes. C'est précisément pour cette raison que la très grande majorité des hommes se sert des attitudes de menaces, sous une forme ou une autre, pour toutes sortes d'intentions, et ce, aussi bien dans le domaine privé, familial, que dans le domaine quotidien, professionnel, interhumain, sportif, politique, religieux et ludique, ainsi que pour toute autre manière de vivre.

La preuve est donnée que les hommes, avec les agressions, se comportent différemment. A cet égard, les prises de conscience, les connaissances, le savoir, les expériences, le vécu, l'humanisme et l'amour, ainsi que la confiance en soi, la paix personnelle et la liberté personnelle, le fait d'être heureux et le bonheur jouent un rôle tout aussi important, que l'équilibre et l'harmonie, qui jouent un rôle très important, voire le plus important; en effet, ces facteurs déterminent si un contrôle et une neutralisation partielle ou totale des agressions peuvent avoir lieu dans leur sommeil ou état de repos. Mais on peut se demander d'où vient donc l'agression dans sa totalité, si elle n'est pas seulement due à des causes génétiques. Comme l'homme a édifié ses formes sociales sur une constitution de la hiérarchie, ainsi que sur des opinions, choses, lois, commandements, prescriptions et intrigues religieuses, sectaires, politiques, scientifiques, de services secrets, militaires, philosophiques, familiales, privées et souvent idéologiques, etc. avec lesquelles bien des hommes ne peuvent pas vraiment se sentir à l'aise, et se trouvent ainsi en confrontation ouverte avec elles, et qu'en plus, il est pris à partie, attaqué, méprisé, ridiculisé, rudoyé ou maltraité, etc. par ses semblables, il se transforme, soit en un être sournois, soit en un rebelle notoire et psychopathe, en un fuyard, rouspéteur, terroriste, querelleur et autre malotru, ainsi qu'en un vaurien et criminel, etc.; de ce fait, les autres gens, voire des peuples et des états entiers, des personnes d'autres croyances, des étrangers et personnes d'autres races, ainsi que les amis, les connaissances et les propres membres de la famille, sont tourmentés, attaqués, humiliés, offensés et tués, exploités et brutalisés. Les agressifs, querelleurs et terrorisants, ne peuvent pas se sentir à l'aise dans leur rôle, dans le monde et dans la société et tombent ainsi, précisément, par leur comportement agressif et dégénéré, tout en bas de la hiérarchie humaine, où ils s'agitent, avec violence et terreur, plongés dans la boue et la crasse de leurs propres positions fausses et dans leur incapacité à vivre, en cherchant constamment à happer de l'air, en apportant de ce fait, aussi, aux hommes, vers l'extérieur et s'ingérant dans la société, mort et ruine, et au monde, destruction et dévastation. Mais que les êtres agressifs s'attirent eux-mêmes énormément d'ennuis, de stress et de ruine, cela, ils ne peuvent malheureusement pas le reconnaître, le comprendre et le saisir. Ils ne se rendent absolument pas compte, non plus, qu'ils produisent de grandes quantités de l'hormone cortisol dans leur corps, en détruisant aussi l'hormone sérotonine, qui rend heureux, libre et joyeux. Donc, ils ne s'en rendent pas non plus compte et ignorent que cette dysharmonie conduit à l'agression et à la disposition à la violence.

C'est le cas chez l'homme, aussi bien que chez l'animal, étant entendu, cependant, comme déjà expliqué, que pour l'Homo Sapiens, la hiérarchie sociale créée par l'homme renforce encore à l'extrême le comportement agressif. Ce, surtout lorsqu'un homme se sent traité de haut, ou croit l'être, lorsqu'il est effectivement ou prétendument lésé, au point de vue social, ou de toute autre manière, lorsqu'il est affecté d'une perte ou lorsqu'il ne peut pas faire prévaloir, etc. ses plans, idées et son opinion ou sa conception de la justice, etc. Les formes conduisant à rendre un homme agressif et très violent, voire terroriste, sont très diverses, et aboutissent, en règle générale, aussi bien au domaine des émotions, qu'à celui de la psyché. Toutes les formes d'agression et de violence, ainsi que de terrorisme, vont également à l'encontre de toutes les règles de toutes les couches de la société, comme les interdictions, les prescriptions, les lois et les commandements, les normes de comportement et les conceptions morales, etc., et celles-ci ne sont pas compatibles avec l'agression et la violence, ce qui fait aussi que les formes qui y conduisent n'ont aucune importance. Les tendances, etc. agressives et violentes, génétiquement innées, sont culturellement affaiblies par les règles, normes, lois et commandements, ainsi que par les punitions et menaces de punitions, etc., sociales, tandis que les impulsions culturellement attractives et les modes de comportement conformes à la société, etc. sont loués et encouragés par les états, les organisations, les gouvernements, les militaires, les écoles et les religions, ainsi que par les sectes et les services secrets, et de ce fait, aussi, par toutes les sociétés. En font partie, p.ex., si tout se passe correctement, la réconciliation, la paix, la liberté, la musique, la littérature, la gaieté, l'amabilité, la serviabilité, l'amour et l'humanisme, etc. Et on ne peut effectivement pas nier et contester que la promotion de ces valeurs met fin à l'agression et à la violence, tout en encourageant l'amour, la paix et la communion humaine. De petits gestes d'amour, d'amitié, de communion, de joie, de liberté, ainsi que d'harmonie, d'égalité de situation et de droits, d'humanité et de compréhension, etc. produisent de grands effets dans toutes les civilisations. Et de fait, on trouve ces mécanismes inhibiteurs des agressions et de la violence dans toutes les civilisations du monde.

Et il est vrai qu'ils sont indispensables à la coexistence de tous les hommes de toutes les races et orientations de foi, de toutes les opinions et de toutes les conceptions et modes d'action politiques, religieux, sectaires, philosophiques, militaires, de services secrets, privés, personnels, et autres opinions idéologiques et conceptions du monde, etc. La vérité est la suivante, à savoir que les sociétés, les peuples et toute l'humanité ont une réelle chance de survie, lorsque toutes les agressions, la violence, la haine, la soif de vengeance et de représailles, le fanatisme, la servilité, ainsi que le fondamentalisme religieux et sectaire, la soif de pouvoir étatique, militaire et des services secrets, l'envie, la surpopulation démesurée et la haine des étrangers, des races et des autres croyants auront été domptés et éradiqués. Malheureusement, il y a peu de gens qui réfléchissent à tout cela, pour changer en mieux, d'une manière responsable et consciencieuse, car, en vérité, chaque homme pense être meilleur que le prochain et chacun n'est en mesure de penser qu'à son propre bien très personnel, donc, pas plus loin que le bout de son nez - et pas plus loin.

Rares sont les gens qui pensent à s'améliorer, que ce soit par rapport à eux-mêmes ou par rapport à leurs semblables. De ce fait, les bonnes normes sociales continuent à être violées, sans réflexion, et sont foulées aux pieds, sans parler du fait que les normes de la société sont elles-mêmes dégénérées, comme p.ex. par la pratique de la torture et de la peine de mort. Donc, c'est ainsi que les normes et tout ce qui est juste sont brisés, dans le pire des cas, par les meurtres, les massacres et la guerre, ainsi que par une pure terreur, et ce, aussi bien dans la propre famille, dans le cercle des amis et des connaissances, au sein du propre pays et peuple, dans la propre société et civilisation, comme cependant aussi en rapport avec des hommes, des peuples, des pays étrangers, des civilisations, opinions et religions étrangères, etc. Sont visés, tous ceux, qui pour une raison ou une autre, sont dans la ligne de mire, et à cet égard, on ne respecte même plus les enfants et les femmes, ainsi que les vieux, les faibles et d'autres êtres innocents et impuissants. Souvent, et même en règle générale, derrière de tels agissements, se cachent des hommes égoïstes, autoritaires, sans maîtrise d'eux-mêmes, dépourvus de toute pensée de justice, d'humanité et de responsabilité, sans même parler du fait qu'ils sont dépourvus de tout sentiment s'y rapportant. Mais en règle générale, derrière de tels agissements, on trouve très souvent des dirigeants, gourous de sectes, assoiffés de pouvoir, irresponsables, fanatiques, psychopathes, mentalement aliénés, meurtriers et sans scrupules, des porteurs de salut fous et des démagogues dégénérés, qui ne connaissent ni droit, ni clémence, et pour lesquels on peut se demander comment ces bourreaux d'hommes , criminels, trompeurs, envoûteurs d'hommes et terroristes de forme politique, militaire, de services secrets, philosophes, religieux, sectaires ou de toute autre forme, arrivent à transformer d'autres hommes en êtres serviles, criminels, terroristes, meurtriers et kamikazes fanatiques.

De quels mécanismes incroyablement élaborés ces criminels de l'humanité sans scrupules ne se servent-ils pas, pour mettre les hommes sous le joug de leur folie terroriste. D'un côté, c'est indéniablement la peur sourde, qui est attisée chez les hommes et qui présente des formes innombrables. Et d'un autre côté, c'est la promesse du salut, que le meurtre et le suicide conduisent au paradis et à la droite de Dieu, ou tout simplement, que par des actes et engagements agressifs, terroristes, meurtriers ou suicidaires, des solutions sont proposées, conduisant à une amélioration générale de la situation. C'est ainsi, p.ex, qu'on attise la peur des autres religions et races, la peur de ceux qui ont d'autres croyances et la peur d'autres civilisations, ainsi que la peur de l'effondrement des moeurs, la peur des richesses des autres, la peur de l'enfer et du purgatoire, ainsi que de la damnation éternelle, la peur de la hiérarchie, la peur des forces de sécurité, la peur des autorités, de ceux qui savent, des êtres aimants et pacifiques, des sages, la peur de la culpabilité et de la honte. A cet effet, on insiste sur la nécessité de détruire et d'anéantir tout, et de mettre à mort chaque personne qui n'est pas conforme à l'idéologie des porteurs de salut ou des assoiffés de pouvoir terroristes. C'est ainsi que par des peurs et des mots d'ordre, ainsi que par des promesses ne pouvant être tenues, des familles entières, des groupes, des peuples et des états entiers sont manipulés vers le terrorisme, la haine des races, des religions, ainsi que de la hiérarchie, etc. Alors qu'en règle générale, les manipulés ne sont pas foncièrement plus violents et agressifs que tous les autres hommes. Mais par la faute de ceux qui les égarent, des agressions et des violences sont suscitées en eux, jusqu'à un manque total de contrôle, et une dégénérescence faisant d'eux les esclaves des porteurs de salut et des terroristes politiques, etc. Mais en vérité, les êtres égarés sont des hommes comme tous les autres, mais ils croient d'une manière servile et fanatique, dans la conviction qu'on leur a inculquée, qu'ils agissent correctement, en dépit de leurs agissements erronés.

C'est ainsi, qu'en règle générale, les auteurs d'attentats, les meurtriers et les terroristes, etc. ne sont pas des bêtes sauvages agressives, mais des hommes qui, par des pensées et idéologies délirantes irresponsables et assoiffées de pouvoir, ainsi que sectaires, religieuses, politiques, philosophiques ou de toute autre manière égarée et délirante, d'un fou, sont reprogrammés, pour devenir, d'une manière irréfléchie, inconsidérée, servile et fanatique, des exécutants idéologiques par conviction. Ces hommes aussi sont normalement capables de sentiments, même si dans leur foi ou dans leurs opinions et dans tout leur contexte, ils sont à qualifier de très conservateurs, religieux, sectaires, philosophiques ou politiques, etc. ou peut-être extrêmes, sous une forme ou une autre. Mais s'ils tombent entre les mains de porteurs de salut et d'assoiffés du pouvoir qui dominent les hommes et qui, par la terreur, le meurtre et le suicide, etc. veulent atteindre certains objectifs, quelle que puisse être leur nature, alors ils se soumettent aux criminels envers l'humanité, aux porteurs de salut, aux chefs terroristes, à Dieu ou aux autres autorités malfaisantes. Ils sont prêts à se soumettre, et, à partir de cette disposition à se soumettre, naît alors aussi le fantasme que l'ennemi supposé doit être complètement annihilé, parce qu'il vaut moins que la poussière sur laquelle on marche, ou parce qu'il est la dernière vermine de la terre, la dernière lie et qu'il doit ainsi être éliminé de la surface de la terre. Il en résulte que dans ce fanatisme et cette servilité envers les porteurs de salut et les criminels terroristes envers l'humanité, la pulsion d'autopréservation est supprimée et remplacée par des attentats, des meurtres, ainsi que par une action de suicide, etc. et que la propre vie et celle de beaucoup d'autres est battue en brèche et détruite. De cette manière, des douzaines, des centaines, voire des milliers d'hommes, deviennent des victimes, lorsqu'ils sont estropiés ou meurent.

par "Billy" Eduard Albert Meier.
Octobre 2001