Agression, violence et terrorisme

De quels mécanismes incroyablement élaborés ces criminels de l'humanité sans scrupules ne se servent-ils pas, pour mettre les hommes sous le joug de leur folie terroriste. D'un côté, c'est indéniablement la peur sourde, qui est attisée chez les hommes et qui présente des formes innombrables. Et d'un autre côté, c'est la promesse du salut, que le meurtre et le suicide conduisent au paradis et à la droite de Dieu, ou tout simplement, que par des actes et engagements agressifs, terroristes, meurtriers ou suicidaires, des solutions sont proposées, conduisant à une amélioration générale de la situation. C'est ainsi, p.ex, qu'on attise la peur des autres religions et races, la peur de ceux qui ont d'autres croyances et la peur d'autres civilisations, ainsi que la peur de l'effondrement des moeurs, la peur des richesses des autres, la peur de l'enfer et du purgatoire, ainsi que de la damnation éternelle, la peur de la hiérarchie, la peur des forces de sécurité, la peur des autorités, de ceux qui savent, des êtres aimants et pacifiques, des sages, la peur de la culpabilité et de la honte. A cet effet, on insiste sur la nécessité de détruire et d'anéantir tout, et de mettre à mort chaque personne qui n'est pas conforme à l'idéologie des porteurs de salut ou des assoiffés de pouvoir terroristes. C'est ainsi que par des peurs et des mots d'ordre, ainsi que par des promesses ne pouvant être tenues, des familles entières, des groupes, des peuples et des états entiers sont manipulés vers le terrorisme, la haine des races, des religions, ainsi que de la hiérarchie, etc. Alors qu'en règle générale, les manipulés ne sont pas foncièrement plus violents et agressifs que tous les autres hommes. Mais par la faute de ceux qui les égarent, des agressions et des violences sont suscitées en eux, jusqu'à un manque total de contrôle, et une dégénérescence faisant d'eux les esclaves des porteurs de salut et des terroristes politiques, etc. Mais en vérité, les êtres égarés sont des hommes comme tous les autres, mais ils croient d'une manière servile et fanatique, dans la conviction qu'on leur a inculquée, qu'ils agissent correctement, en dépit de leurs agissements erronés.