Agression, violence et terrorisme
Mais si l'agression n'est pas mise sous contrôle, alors elle se décharge, sans freins, dans tous les domaines de la vie, aussi bien dans les affaires purement privées de l'homme, que dans la politique et dans les dégénérescences des orientations de foi religieuses, sectaires et philosophiques, aussi bien que mondaines. Mais les agressions et la violence se manifestent aussi pour toute forme de sport, lors de l'éducation des enfants, dans les couples, dans le contact avec les semblables, chez les militaires et les services secrets, chez les xénophobes et les racistes, les fondamentalistes et chez tous les êtres extrêmement dégénérés. Mais la violence agressive la plus triste règne cependant, sans doute, dans la vie privée de l'homme, du fait que beaucoup de membres d'une famille se disputent et se terrorisent entre eux, de même que des hommes qui se disent être des amis ou des voisins vivant en bonne intelligence, etc. Si l'on considère toute la civilisation humaine, alors on ne peut s'empêcher de penser que celle-ci est incapable de dompter et absolument incapable de contrôler toutes ses agressions et ses actes de violence, ainsi que ses ambitions terroristes. Mais si l'on considère l'agression en tant que telle, alors on se rend compte qu'il s'agit là d'un mode de comportement très ancien de l'homme, mais qui est également propre à presque toutes les autres formes de vie non humaines. Mais les formes de vie les plus simples de l'espèce la plus inférieure font la différence dans leur environnement et formes de vie congénères, entre amis et ennemis et y édifient leur propre mode de comportement. Des formes de vie supérieures, comme des animaux supérieurs, p.ex., mesurent leurs forces les uns par rapport aux autres, par un comportement agressif et déterminent ainsi la position d'animal dominant, la délimitation de leur territoire ou la puissance d'accouplement, etc. En règle générale, cependant, on ne se livre qu'à une émulation dans un combat, pour déterminer qui aura la suprématie, les protagonistes, généralement, ne s'infligeant pas de sérieuses blessures à cette occasion. Les exceptions peuvent confirmer la règle. Des animaux de même espèce ne se massacrent pas réciproquement, à moins d'être transformés, par la violence, en machines à tuer déchiquetant tout, et en bêtes féroces sanguinaires par des hommes irresponsables. Dans le cas normal, et, donc, selon la loi naturelle, les animaux ne se tuent pas réciproquement au sein de leur espèce. C'est toujours la devise du jeu et du combat honnête, qui s'applique, selon laquelle, l'adversaire le plus faible renonce, et on le laisse généralement en paix; alors, il disparaît.