Une parole importante concernant les forces occultes et la méditation

Si cela, aussi, s’avère inefficace, alors les forces adverses changent leur action en ce sens qu’elles incitent le méditant à penser que l’auteur de l’”Introduction à la Méditation” ne s’ccupe pas assez de ses étudiants et ne fournit pas non plus une aide appropriée. (p.ex. sous forme de cours de méditation, etc.). De même, les insinuations selon lesquelles la méditation n’offre pas ce que l’on aimerait avoir ne sont pas rares. Tous ces sentiments émanent des insinuations des forces adverses, associées à des pensées émergentes, selon lesquelles le méditant serait lui-même incapable d’entrer en contact avec sa conscience supérieure. Si l’homme n’est pas suffisamment fort, alors de tels sentiments le dominent bientôt et il ne peut pas entrer en communication avec sa conscience supérieure. La phase finale de toutes les adversités et insinuations négatives consiste alors à croire que le méditant peut fort bien vivre sans la méditation, sans les enseignements de l’Esprit et leur mise en pratique et qu’il peut gérer sa vie, aussi, avec n’importe quoi d’autre, de tout à fait ordinaire. De même, la pensée que la méditation prend trop de temps et que quelque chose de purement matériel peut également conduire au succès, est monnaie courante.

Malheureusement, il s’avère que beaucoup de gens ont peur des crises et des épreuves qui surviennent sans cesse, parce qu’ils se sont imaginés que la méditation, etc. étaient beaucoup plus faciles que ce n’est le cas en réalité. Mais il s’avère, en fait, que les grandes peines, les grandes difficultés et privations concernant les exercices de méditation n’ont jamais été un secret, tout comme il n’a jamais été caché qu’un travail très long et très dur est associé aux exercices de méditation.

Le fait est que même la personne qui médite et qui se trouve en recherche d’une manière sérieuse et authentique doit sans cesse se donner beaucoup de peine, si elle veut parvenir au but qu’elle s’est fixé. Elle aussi, aura souvent beaucoup de mal à persévérer. Mais elle aura moins de mal à résister à des impulsions irréalistes la poussant à se tourner vers des activités plus excitantes et vers certains plaisirs, si elle est soumise à des insinuations adverses.

Tout ce qui est requis pour la pratique et la persévérance en matière de méditation est que la vérité soit reconnue - et c’est précisément cette possibilité qui est offerte au méditant - et que l’on s’ouvre au contact avec son soi intérieur et avec la force créatrice.

L’homme doit être capable de faire preuve d’admiration envers l’Esprit, de se tourner vers les joies et les aspirations supérieures, et être disposé à comprendre et à reconnaître la Vérité. C’est là le préalable à tout.

Mais cela n’est de loin pas encore suffisant! Un jour ou l’autre, il doit y avoir une reconnaissance de la vérité authentique et de toutes les entités.