Vainqueurs et perdants

Beaucoup d'hommes veulent se considérer comme des vainqueurs, toujours au dépens des autres; de ce fait, ils se permettent sauvagement de porter des jugements sur les autres, avec arrogance, de trouver et de constater des fautes chez eux, fautes qui se trouvent également en eux, mais pour lesquelles ils sont trop lâches pour se les avouer eux-mêmes aussi. Mais par le fait qu'ils ne voient les fautes que chez leurs semblables, et en parlent et les jugent violemment, ils croient, à tort, qu'ils peuvent ainsi se mettre sur un piédestal et se placer eux-mêmes, sous un meilleur jour. Mais qu'ils se trompent ainsi et se coupent dans leur propre chair, cela, ils ne sont pas capables de le comprendre dans leur bêtise.

Or, le fait est que beaucoup d'hommes veulent se grandir et se rehausser eux-mêmes, en rabaissant une autre personne, pour paraître plus qu'ils ne sont en réalité. Un désir de vouloir être mieux, ainsi qu'une absence de fautes, veulent ainsi être prouvés, en reportant sur d'autres leurs fautes, bien que les critiques traînent eux-mêmes assez de casseroles derrière eux et feraient mieux de balayer devant leur propre porte.

Par principe, faire des reproches aux autres en vue de leur seule humiliation est une manière misérable d' être reconnus par d'autres, qui succombent à ces intrigues. Et malheureusement, le fait est que des misérables de cette espèce se sentent grands, forts et efficaces, s'ils peuvent reprocher à d'autres leurs fautes et les fouler aux pieds. Dans leur anormalité, ils ne peuvent s'affirmer eux-mêmes qu'en vexant, blessant, rabaissant et traitant sans amour d'autres personnes. Mais un homme qui est vraiment bon, pacifique, libre en lui, harmonieux et équilibré n'a pas besoin de se confirmer cela à lui-même, par des paroles et actions grossières et indignes ou le faire confirmer par ses semb*lables. Un homme véritable n'a pas besoin de mettre son humanité, son honneur, son respect et sa dignité sur le devant de la scène, au détriment des autres.Si un homme, dans sa singularité, a besoin de faire supporter à d'autres hommes des revers et des humiliations, pour s'affirmer lui-même et se considérer comme un vainqueur, alors il ne pourra jamais être un vainqueur véritable et authentique. La vérité est en effet qu'un tel homme est une nullité absolue et qu'il dépend de ceux qu'il foule aux pieds et qu'il considère comme des perdants. Si, pour de tels vainqueurs et gagnants apparents, il n'y avait pas de semblables qu'ils pourraient considérer comme des perdants, alors ils ne pourraient pas non plus se targuer d'être des vainqueurs. Etre un vainqueur par rapport à un perdant ne constitue cependant rien d'autre qu'un délire absurde, qui se forme dans des cerveaux malades, parce qu'un véritable vainqueur possède la grandeur de n'avoir pas besoin d'un perdant pour sa victoire. Donc, un véritable vainqueur est un homme qui n'a pas besoin d'avoir un autre homme en tant que perdant, pour s'affirmer lui-même en tant que vainqueur, à partir de là. Un véritable vainqueur n'a besoin que de lui-même, de sa propre force et énergie, de son intelligence, de ses pensées et sentiments, de son véritable amour, de la liberté et harmonie intérieures, de son équilibre et de sa véritable paix en lui-même, ainsi qu'en relation avec tout son environnement. Un homme qui, pour toutes ces bonnes valeurs, obtient une victoire contre et sur lui-même, n'a jamais besoin d'attaquer ses semblables, de lutter contre eux, de les défavoriser, de les blesser et de les humilier. Et un homme qui est un véritable vainqueur en ce sens n'a jamais besoin de se défendre contre les attaques verbales, calomniatrices et mensongères de ses semblables agressifs. Il ne s'agit pas là d'une impuissance, mais la voie de la pure raison et du pur amour, car il ne doit jamais y avoir un besoin de vengeance et de représailles, du fait que ces éléments négatifs engendrent à nouveau de la méchanceté, de la vengeance et des représailles.

Il faut donc aussi éviter la peur, la colère et la rage, ainsi que l'auto-apitoiement, car ces éléments ne mènent pas à la victoire, mais à la défaite.

Une victoire peut être obtenue sans combat, de sorte qu'il n'y a pas non plus de perdant. Un agresseur ne peut jamais être un vainqueur, car, par son agression, il se nuit à ce point à lui-même, que dans tous les cas, il reste toujours le perdant, parce qu'il est vaincu par sa propre agression, de sorte que l'obtention d'une victoire devient impossible. Un véritable vainqueur surmonte sa peur, sa colère, sa rage, ses méchantes pensées et mauvais sentiments, ainsi que ses émotions et toutes les envies de vengeance et de représailles. Il n'en résulte ni faute ni expiation, car s'il n'y a aucune résistance, il ne peut pas non plus en résulter une agression. En fait, une victoire est remportée sans qu'un combat y soit associé. Et cette manière de remporter la victoire sans perdant est applicable dans chaque circonstance de la vie quotidienne, si on n'en vient

pas à des agressions physiques, auxquelles il faudra éventuellement opposer une résistance tout aussi physique. A cette occasion, alors, il n'y aura, en vérité, que des perdants, aussi, et pas de véritables

vainqueurs, du fait que les dommages corporels, etc. auront été occasionnés des deux côtés. Mais la question n'est pas là, car il s'agit plutôt de la victoire et de la défaite dans la coexistence générale des hommes entre eux, où des luttes doivent malheureusement être engagées, qui n'apportent pas de vainqueurs, mais uniquement des perdants. Que ce soit maintenant dans la famille entre homme et femme, entre les parents et les enfants, entre les frères et soeurs et la parenté ou au travail, dans l'entreprise entre les supérieurs et les subordonnés, à l'école entre les élèves et les enseignants, à l'armée entre les supérieurs et les soldats, etc. ou dans la publicité, pour toutes sortes de produits. Mais cela ne s'arrête pas là, car des combats incessants ont également lieu entre les gouvernements et les citoyens, entre les moralistes, les tenants de la religion les sectaires et les croyants, de même qu'entre les médecins et les patients, les chefs et les salariés, etc. Ces luttes ont lieu chaque jour, et ce sont des agressions qui agissent heure après heure sur l'homme, et qui se déchaînent comme de violents orages avec foudre et tonnerre. De fait, les hommes se battent chaque jour comme des fous, pour se défendre, pour revendiquer leurs droits, pour pouvoir être traités et vivre d'une manière plus ou moins humaine. On lutte pour l'argent, pour l'homme et la dignité, on lutte pour le pouvoir, pour l'amour, pour la fierté blessée, pour la réputation et pour beaucoup d'autres choses. C'est ainsi que les hommes luttent jour après jour - quel que soit l'objet de leurs luttes. Ils luttent et luttent, s'épuisent et dépensent leurs forces, leurs énergies, leurs capacités et possibilités, sans avoir, cependant, la moindre chance de pouvoir remporter une véritable victoire. Ils luttent pour des choses auxquelles ils attachent une grande importance, et dont ils pensent ne pas pouvoir se passer, pour vivre. Mais c'est ce qui les rend vulnérables, parce qu'il y aura toujours quelqu'un qui aura une autre opinion et qui devra être agressif pour rendre dociles les personnes attaquées, pour pouvoir les exploiter à des fins personnelles, que ce soit par une exploitation de travail, financière ou sexuelle, par le viol, le parjure ou tout autrement. Et ce qui est triste dans cette affaire, c'est que l'homme doit se soumettre à ces luttes incessantes, qu'il le veuille ou non.

L'éternel combat de l'homme dans le sens précité ne lui procure, au cours de sa vie, aucune modification précieuse, d'où pourraient résulter l'amour, la paix intérieure, et la liberté intérieure, l'harmonie et l'équilibre. Et de tout temps déjà ces luttes n'ont apporté aucun progrès véritable et précieux à l'homme. Les hommes ne sont pas parvenus au bonheur à la suite de ces luttes, et n'ont pas non plus donné naissance, ainsi, à un véritable progrès, sans même parler d'une évolution précieuse qui en serait résultée. Par ces luttes, il n'y a eu, de mémoire d'homme, que des adversaires qui se sont opposés, des hommes qui, d'une certaine manière, se sont confrontés d'une manière agressive, et qui, des deux côtés, sont devenus des perdants.

Si l'on fait appel à des dons, pour les victimes de l'arbitraire des despotes, contre la faim ou pour les victimes des séismes et des inondations, etc. alors on met tout de suite en oeuvre une lutte de solidarité conduisant à des dons par millions. Mais en règle générale, les dons ne sont faits que pour permettre aux gens aisés et aux riches, d'une part, de démontrer ouvertement leurs "devoirs envers leurs semblables" et les respecter d'une façon hypocrite, pour paraître, et d'autre part, de se libérer de leurs sentiments de culpabilité envers les plus pauvres et ceux qui ne possèdent rien. En réalité, donc, tout cela n'est que de l'hypocrisie, pour se considérer comme des bienfaiteurs et des vainqueurs, par rapport à ceux qui, en tant que personnes en détresse, sont les perdants de la société et de l'humanité. Il s'agit là de la forme d'une conflagration mondiale, qui ne connaît effectivement que des perdants, car chaque centime alloué comme don, par fausse pitié et par sentiment de culpabilité, est un centime pour la perte de sa propre dignité et respect, ce qui fait que les donateurs se font eux-mêmes perdants par rapport aux perdants et le prouvent par leurs dons. Tout cela, contrairement aux hommes véritables, pour lesquels la serviabilité envers les semblables en détresse constitue un devoir quotidien et naturel, qu'ils accomplissent par amour et par véritable humanité, de leur propre initiative et de leur propre appréciation, sans y être appelés ou sollicités.Si, à l'opposé, la bataille de la compassion est terminée pour les donateurs et donatrices, sollicités par la mendicité et priés de passer à la caisse, et si elle est tarie dans la mémoire des hommes, alors on ne gaspillera plus aucune pensée pour les nécessiteux - et pourquoi en serait-il ainsi, car les nécessiteux et personnes en détresse ne sont, en fait, que des perdants, envers lesquels les "nobles" donateurs se considèrent comme de glorieux vainqueurs. Mais combien douteuse est cette victoire. De fait, les personnes en détresse continuent à végéter, mais c'est à dessein qu'elles sont oubliées, car avec les dons des centimes de compassion, le sentiment du devoir accompli aura été satisfait, les bénéficiaires des dons devant se débrouiller eux-mêmes avec leurs faux espoirs. Et, n'est-ce pas ainsi - on recueille beaucoup de dons pour les personnes en détresse, qui sont alors empochés, en grande partie, par les organisations humanitaires elles-mêmes, pour leurs frais de gestion, etc..

Toujours et toujours à nouveau, on prétend lutter pour la paix dans le monde, créer l'amour et l'harmonie dans la famille et entre les hommes, se soucier de la véritable liberté de l'humanité. A cet effet, on lance des appels qui coûtent des millions, et à cet effet, on organise des manifestations de masse, avec des cortèges humains s'étendant sur des kilomètres - on tient des bougies allumées dans les mains, pour créer des chaînes de lumière, qui doivent symboliser l'amour, l'harmonie, la paix et la liberté.

A cette occasion, les habits et les visages des gens sont bariolés - avec la rune de mort et le symbole de la mort, au lieu du véritable symbole de la paix. Les gens sont égarés, à cet égard, parce que certains fous ont voulu changer la rune de la mort en symbole de la paix, en provoquant cependant mort, destruction et ruine. Et qu'est-ce qui en résulte, de tout ce cirque? Rien de bon, car, fréquemment, ceux qui militent pour l'amour, la paix, la liberté et l'harmonie se crêpent réciproquement le chignon et se fracassent le crâne, entrent en conflit avec l'autorité et les forces de sécurité, et rapidement, on en vient aux effusions de sang. Où restent alors les vainqueurs? Et de fait, là aussi, il n'y a, des deux côtés, que des perdants - des hommes blessés, battus, conspués, torturés, insultés, roués de coups, humiliés, voire mis à mort. Et bien entendu, tout réclame vengeance et représailles.

Si l'on considère les religions et les sectes, alors la terrible vérité révèle qu'au nom de Dieu, de l'amour, de la sagesse et de l'amour du prochain, plus d'hommes ont été torturés, massacrés et assassinés que sous Gengis Khan, Attila ou n'importe quel autre criminel de guerre. De même, des créatures de l'ère moderne, comme Adolf Hitler, Joseph Staline, Saddam Hussein, Radovan Karadjic, George Walker Bush, Ariel Sharon, Yasser Arafat, Slobodan Milosevic, Nicolas Ceaucescu et autres consorts criminels des peuples étaient et sont de véritables enfants de choeur, en comparaison. Eux aussi, en vérité, n'étaient et ne sont pas des vainqueurs, mais uniquement, de misérables perdants, par ailleurs dépravés, indignes et infâmes, dépourvus de toute humanité. Où que se tournent les regards de l'homme de la terre, il ne trouve rien, ou rarement quelque chose qui ressemble à une véritable victoire. Un monde meilleur et une humanité meilleure n'ont jamais vu le jour par les sectes et les religions, les guerres, la peine de mort, la haine, la lutte pour le pouvoir, les biens et avoirs, les richesses, le profit, les privilèges, la gloire, le prestige, et la possession, etc. et ce ne sera pas non plus le cas à l'avenir, si l'homme ne devient pas fondamentalement meilleur et plus positif. Et s'il ne suit pas le chemin de ce qui est meilleur et positif, alors il ne deviendra jamais un vainqueur, mais restera toujours un perdant, qui sera dominé par la haine et l'agitation, ainsi que par l'injustice, l'oppression, l'exploitation, l'asservissement et l'inhumanité, comme cela a été le cas de tout temps déjà.

Le terrien a toujours réclamé à cor et à cris l'amour, la paix, l'harmonie, la justice, le droit et la liberté, a répandu le sang, semé de la haine, assassiné et détruit, pour cette raison, mais il n'est jamais devenu un vainqueur, dans ces circonstances, mais uniquement un perdant. Au lieu de donner naissance aux valeurs élevées de l'amour, de l'harmonie, de la liberté et de la paix, il n'a, au cours du temps, inventé et créé que des éléments qui ont servi et continuent à servir des luttes sanguinaires, dans son délire guerrier, dans sa haine, sa soif de vengeance et son besoin de représailles et de conquêtes, ainsi que dans son autoritarisme et son besoin de se faire valoir. C'est ainsi qu'il a inventé et accumulé de terribles armes mortelles, des armes de destruction massive qui, dans leurs effets, surpassent tout ce que la nature peut produire comme catastrophes. Avec toutes les armes et tous les systèmes d'armements les plus divers et innombrables, le terrien est en mesure de se détruire mille fois, lui-même, en tant qu'humanité, et de détruire complètement sa planète natale terre. De cette manière, l'homme, une nouvelle fois, n'est pas devenu un vainqueur, mais un perdant.

On pourrait encore citer beaucoup d'éléments malfaisants et très négatifs, qui ne font pas du terrien un vainqueur, mais un perdant, mais il est fort probable qu'il ne deviendra pas meilleur pour autant. Et de fait, chaque personne qui révèle publiquement ces vérités est mise à l'index, maltraitée, ridiculisée, menacée, battue, maudite comme étant une utopiste et, si possible, traduite en justice, menacée de mort, voire effectivement assassinée, pour être réduite au silence. C'est ainsi que plus d'une personne perspicace perd le courage de clamer ouvertement la vérité, bien qu'elle voie toute la détresse et l'apprécie correctement. Il est néanmoins nécessaire, depuis longtemps, de mettre fondamentalement en question toutes ces luttes malfaisantes et négatives de l'humanité terrestre, de clamer ouvertement et bruyamment la vérité dans le monde, afin que même les sourds puissent l'entendre. Jamais, de mémoire d'homme, il n'a été aussi urgent de secouer les terriens dans leur léthargie, comme c'est devenu nécessaire et indispensable à l'époque actuelle. Il est plus que temps que chaque individu prenne en mains sa vie d'une manière naturelle véridique et créatrice, pour la diriger d'une manière valable et pour façonner correctement la vie quotidienne - sans luttes malfaisantes, qui ne provoquent que des dégâts et non des succès, et qui ne font pas de l'homme un véritable vainqueur, mais un réel et amer perdant.

Il est indéniable que vivre sans constamment lutter, cela s'apprend, et il est effectivement possible, aussi, avec une attitude intérieure correcte et avec la compréhension de la vie, d'échapper à toute lutte. Certes, vivre dans la dignité, l'honneur et le respect, dans l'amour, la paix intérieure et la liberté intérieure, ainsi que dans l'harmonie et l'équilibre, constitue apparemment une entreprise risquée pour l'homme - mais qui ne risque rien n'a rien. Pourtant, si l'aventure est tentée, alors la vie toute entière peut changer fondamentalement, tout au moins pour l'individu, si ce n'est pour des familles et des groupements entiers, et ce, dans un monde du bien, du positif et du progrès, ainsi que de l'évolution. Alors, il sera possible aussi que l'homme devienne enfin ce qu'il est vraiment au fond de lui-même, mais qu'il refoule et fausse vers l'extérieur. Et si l'on saisit cette possibilité et que l'on en prend connaissance, alors la prise de conscience grandit aussi que l'existence présente n'a été passée que pour mener une lutte insensée pour devenir un tout autre homme que celui correspondant à l'être intérieur le plus personnel.

Si l'homme veut vraiment vaincre et oublier la défaite, alors il doit développer une attitude élitiste et dévoiler une stratégie de comportement, qui le rendent libre des luttes insensées, qui ne servent qu'à vouloir soi-même être grand, à tout s'approprier, à vouloir se dresser au-dessus de ses semblables, à pouvoir exercer une puissance au dessus d'autres personnes, à être aisé, riche, célèbre ou être un chef, etc. L'attitude intérieure, la stratégie, ainsi que le discernement , doivent également, enfin, être orientés sur le fait que la lutte ne doit être engagée que pour son propre progrès et combat de vie évolutif, sous une forme décente, digne et respectueuse. Il faut enfin que l'on cesse de mener, pour d'autres, des luttes injustes, par méchante peur d'assurer soi-même la responsabilité pour la propre vie, pour toutes les pensées propres, sentiments propres, ainsi que pour les propres actions. Il faut aussi que la peur ne puisse plus écraser la responsabilité pour une victoire personnelle et réelle, pour sortir du monde de la défaite permanente. Certes, tout semble facile et évident, mais ce n'est sans doute pas le cas, car, tout d'abord, une motivation et une stratégie appropriées doivent être mises au point, et, en premier lieu, la compréhension de quoi il retourne, en fait, d'une manière globale. Et ce n'est que lorsque ces valeurs auront été créées et seront claires qu'il pourra se former une disposition à s'y consacrer dorénavant dans la vie, de travailler à de constantes victoires et d'expédier les défaites dans le passé et dans l'oubli. Si l'homme veut surnager dans la vie et tout changer en mieux, alors il doit prendre conscience que par ses luttes insensées pour des futilités, à tout moment de son existence, il a fait provision, à de nombreuses reprises, d'humiliations, de revers, d'irritations, de querelles, de discordes, de haine, de pensées de vengeance et de représailles, ainsi que de défaites et de difficultés, au lieu de joie, d'amour, d'avantages, de paix, de liberté, d'harmonie et d'équilibre. Si cette prise de conscience a mûri en lui, alors il ne lutte plus pour des futilités, parce qu'il en sera déjà venu à bout, par sa prise de conscience. De la sorte, les sentiments de culpabilité disparaîtront aussi, car si l'on ne fait plus rien de faux, alors l'homme ne se sent plus non plus coupable. Mais un homme qui est libre de sentiments de culpabilité ne peut jamais, non plus, être soumis à du chantage. C'est le chemin de l'homme pour être un vainqueur, et pas un perdant.

par "Billy" Eduard Albert Meier
13 Juillet 2004
10h41
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